Un choix qui peut paraître étrange, surtout en voyant la faible proportion des filles dans le jeu vidéo à l’époque (nous sommes au beau milieu des années 1990, rappelez-vous), mais qui s’explique tout bêtement par le fait que Gard estimait que tant qu’à passer plusieurs heures à admirer un personnage déambuler, il serait plus agréable que celui-ci soit une fille. Hormone quand tu nous tiens...
 | Durant la création du premier Tomb Raider, le personnage principal du jeu n’avait rien à voir avec la charmante aventurière que l’on connaît tous ici. En effet, au début du développement, l’héroïne du jeu a d'abord été un héros, clone d’Indiana Jones. Puis Toby Gard, le créateur de la série, se rendit compte que le design du protagoniste était plutôt de mauvaise facture, et décida alors de le reprendre entièrement, pour finalement créer celle qui deviendrait Lara Croft. Concernant son design, Toby Gard voulait une femme à l’opposé des personnages habituels de jeu vidéo, c’est donc la raison pour laquelle il lui a insufflé ce côté militaire et introvertie, voire quelque fois assez cynique. A la base, notre charmante exploratrice devait s’appeler Laura Cruz et être d’origine sud-américaine, mais Eidos voulait que l’héroïne rapelle au joueur l’aristocratie anglaise, en vogue à l’époque aux Etats-Unis. |
En 2006, voyant que Core Design n’arrivait plus à produire de Tomb Raider dignes de ce nom, Eidos confia la licence à Crystal Dynamics, qui, en accord avec Toby Gard et les fans de la série, décida d’une réduction mammaire de l’aventurière. En effet, le créateur ne supportait plus que la plastique de l’héroïne soit le principal argument de vente des jeux, en lieu et place des qualités du soft lui-même. Cependant, cela n’empêcha pas Eidos de continuer à engager des mannequins pour représenter Lara Croft lors de différentes conventions. De Natalie Cook en 1997 pour le premier épisode à Alison Carroll en 2008 pour Tomb Raider : Underworld, ce ne sont pas moins de huit Lara Croft qui se sont succédées à travers les années, afin d’attirer le public vers le jeu grâce à, on n'en doute pas, leurs qualités de commerciales.
Comme quelques autres succès du jeu vidéo avant lui (Street Fighter si tu nous regardes...), les rumeurs d’un film Tomb Raider se concrétisèrent en 2001. Incarnée par Angelina Jolie, Lara Croft put enfin s’exhiber sur un écran géant, lors d’une aventure où elle disposera de 48h pour sauver le monde. Jack Bauer en rigole encore.
Le film, porté par la renommée de la licence (et le charme indéniable de l’actrice, sans doute) fut un grand succès en terme de rentabilité, mais beaucoup moins en terme d’estime. La suite, sortie deux ans plus tard, n’eut aucun succès malgré la bonne volonté des producteurs de se remplir les p... pardon, de faire honneur à la licence, ce qui eut pour effet de clore la première série de films Tomb Raider deux épisodes plus tôt que prévu.
Néanmoins, début 2009, la Warner a annoncé qu’un film Tomb Raider était prévu, et devrait être le premier épisode d’un nouveau « cycle », donc sans rapports avec les deux précédents.
La première aventure de Lara Croft se déroule sous la tutelle de Jacqueline Natla, la présidente d’une grande société nommée Natla Technologies, qui lui propose de partir à la recherche d’un objet antique déjà convoité à l’époque par le père de Lara Croft : le Scion. Après plusieurs péripéties qui l’amèneront à visiter le Pérou, la Grèce, l’Egypte et la mystérieuse Atlantide, Natla confie enfin à Lara qu’elle n’est ni plus ni moins que la dernière souveraine de l’Atlantide, et qu’elle souhaite récupérer le Scion pour imposer la suprématie de l’Atlantide sur le monde. Ses plans vont bien entendu être déjoués grâce à Lara, qui finira par détruire le Scion, afin d'éviter qu’il ne tombe entre de mauvaises mains une fois de plus.
Après plusieurs aventures qui, au fil des épisodes, l’amèneront dans divers lieux mythiques tels que la Grande Muraille de Chine ou encore le musée du Louvre, Lara se retrouve en Bolivie afin de trouver certaines réponses à des questions trop longtemps laissées en suspens. Sa quête l’amènera, une fois encore, aux quatre coins du monde, du Pérou au Japon, pour finalement retourner en Bolivie, où elle apprendra toute la vérité sur la mort de sa mère, ainsi que sur la disparition subite d’une de ses amies lors d’une exploration voilà quelques années.
Les 22 pays parcourus par Lara n’étaient évidemment pas dépourvus d’obstacles en tout genre et si nous avons déjà évoqué précédemment la capacité de la demoiselle à gravir monts et murailles sans problème, il reste encore à évoquer le problème des ennemis. De la simple araignée au monstre antique magiquement ressucité, Lara aura fort à faire durant ses explorations, et devra compter plus d’une fois sur un arsenal d’armes en tout genre afin de se tirer de situations incongrues. Bien qu’on réduise souvent son arsenal à ses petits 9mm, n’oublions pas qu’elle pourra aussi compter sur d’autres armes plus lourdes (Fusil à canon scié) voire très lourdes (Lance-Roquettes) ou plus rudimentaires (Arbalète). De quoi passer d’agréables moments en sa compagnie, une bonne façon de tuer... le temps.
Lara Croft, héroine de la série Tomb Raider
Lara Croft est l’héroïne des jeux Tomb Raider. Créée en 1997 par Toby Gard, la demoiselle de pixels deviendra au fil des années une des principales icônes féminines du jeu vidéo, allant jusqu’à faire la couverture de magasines peoples se vantant de proposer des « interview » de l'héroïne. La notoriété de l’aventurière n’eut de cesse de croître au fil des années, si bien qu’en 2006, peu avant la sortie de l’épisode Legend, elle entra dans le livre des records en tant qu’héroïne de jeu vidéo la plus talentueuse jamais crée.
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